10 choses du Complet qui nous manquent.

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Bien sûr, tous les terrains de concours nous manquent… mais ceux de complet, encore davantage ! Histoire de vous rappeler un peu les plaisirs d’un CCE, voici dix aspects du Complet qui nous manquent (certains plus que d’autres…).

1. La planification de la journée

Minute par minute, tout doit être prêt. Le temps de trajet, de préparation, de détente, de passage, de manger (qui passe souvent à la trappe, d’ailleurs), etc. Dès la sortie des dossards et des horaires de passage, il faut s’affairer à faire tenir toutes les tâches en une journée ou deux.

2. Le réveil aux aurores

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, disent-ils. Pour le moment, le bol de café appartient à ceux qui se lèvent pour aller en concours, et ça suffit largement !

3. Les 12 erreurs d’itinéraires avant l’arrivée

Waze en aura vu de toutes les couleurs : mettre un espace entre « La » et « Motte », se tromper de code postal, s’engager dans une voie pour les véhicules légers ou dans une route de montagne avec un camion, … Rares sont les fois où tous les chemins mènent bel et bien à Rome et où le chemin jusqu’au concours se passe sans affront.

4. Les chevaux trop frais pour le dressage, frais pour le cross et plus assez frais pour l’hippique

En bref, il n’y a qu’une épreuve où la forme de Petit Tonnerre est en accord avec ce qu’on va lui demander.

© Equestrian News/Marion Poisson

5. L’adrénaline

C’est bien là une des principales raisons qui nous poussent à être adeptes de la discipline, c’est donc très logiquement un aspect qui nous manque. C’est d’ailleurs très scientifique : habitués à obtenir leur dose hebdomadaire d’adrénaline, les cavaliers de complet n’ont pas été servis pendant cette période… Il faudrait songer à se procurer ce neuromédiateur ailleurs, mais pas de mise en danger : les complets recommenceront bien un jour et l’intégrité physique des cavaliers est à conserver d’ici-là.

6. Les cris des supporters

Rien de plus stimulant que d’entendre les encouragements bruyants de ses amis/parents/coéquipiers. Encore plus, d’ailleurs, quand ces encouragements masquent les lamentations du coach et les critiques des concurrents jaloux !

© Equestrian News/Mathilde Vial

7. La météo capricieuse

Complet pluvieux… complet heureux ? C’est sans compter sur le terrain glissant, les tâches de boue, le froid glacial, le sable collant ou le camion embourbé. Complet pluvieux, complet affreux.

© Equestrian News/Clémence Chapelle

8. L’embarquement dans le camion

Grand moment de solitude ou formalité, c’est un peu la loterie. Une chose est sûre : quand, à 20h, après une longue journée de concours, Petit Tonnerre refuse de monter dans le carrosse qui le ramènera à la maison, il ne reste plus qu’à prier… haut et fort.

9. La remise des prix en pantalon… plus très blanc

C’est le moment tant attendu : première victoire à ce niveau d’épreuve, une immense fierté ! Dans quelques instants, le speaker appellera ton nom et ton moment de gloire sera venu : là, sous tous les regards admiratifs, tu monteras sur la première marche du podium, dominant l’assemblée avec un air satisfait. Dans quelques secondes… mais, attends ? C’est quoi, là, sur ton pantalon blanc ? Mais non, tu ne rêves pas, une monstrueuse tâche de boue à quelques centimètres de l’entrejambe. Tout à coup, tu ne veux plus y aller, ils ne verront que ça… Tu ne veux même plus de ta coupe, ta médaille, tu ne veux même plus avoir gagné ! Et pourtant…

© Coll. privée Marie Oriol

10. L’ambiance générale

Ce qui nous manque le plus, en réalité, c’est le temps passé sur les terrains, au milieu de personnes bien intentionnées et intéressantes, de bonne humeur et passionnées. Vous l’avez compris, ce qui nous manque le plus, c’est l’ambiance générale des concours complets.

© Esuestrian News/Clémence Chapelle

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