8 choses à savoir sur les Jeux Olympiques
Nous voilà déjà en 2021 ce qui signifie que nous rentrons dans une année Olympique (espérons que cette fois-ci sera la bonne !). Avant de se retrouver le 24 juillet pour les Jeux Olympiques et le 24 aout pour les Jeux Paralympiques à Tokyo au Japon, faisons un récapitulatif des choses à savoir sur l’équitation aux Jeux !
Avant de commencer …
Quelques petits rappels s’imposent ! Les Jeux Olympiques comme on les connaît aujourd’hui sont LE rassemblement sportif mondial le plus important. Tous les 2 ans, des athlètes venant du monde entier s’affrontent en hiver et en été dans une multitude d’épreuves pour tenter de remporter un (ou plusieurs) titre(s) Olympique(s). Pour nous cavaliers, l’essentiel se joue tous les 4 ans lors des Jeux d’été.
Quelques chiffres, les derniers Jeux d’été à Rio en 2016 ce sont :
- 206 nations
- 41 disciplines dont 28 sports
- 10500 athlètes
- Plus de 7,5 millions de spectateurs
Mais la compétition n’a pas toujours été ainsi ! Les Jeux que nous connaissons sont appelés « modernes » et existent sous cette forme depuis 1886 après la création du CIO (Comité International Olympique) par le baron Pierre de Coubertin. À l’origine les Jeux Olympiques se déroulaient en Grèce Antique dans la ville éponyme d’Olympie, mais depuis la rénovation des Jeux, la ville hôte change à chaque édition.
Les sports équestres aux Jeux Antiques
Les chevaux sont présents dans les Jeux Olympiques depuis plusieurs siècles. Dans les Jeux Antiques, la discipline phare est la Course de chars qui apparait lors de la 25e édition des Jeux Antiques en 680 av. JC. Elle se dispute à l’origine à 4 chevaux puis cette discipline de course est ensuite déclinée dans des épreuves à deux chevaux ou alors montées à cru ou avec de jeunes chevaux.
Les sports équestres aux Jeux Modernes
Les sports équestres sont réintroduits aux Olympiades en 1900. Bien que cela se soit passé lors du format moderne, les épreuves que l’on retrouvait n’étaient pas celles que nous connaissons maintenant.Lors de cette édition à Paris, on pouvait assister à des épreuves de Saut d’obstacles mais aussi de Saut en hauteur et de Saut en largeur. On retrouvait également dans la liste des épreuves de l’Attelage à 4 chevaux et une Compétition de chevaux de selle, ces deux dernières n’étant malheureusement par reconnues par le CIO. En 1912, nous retrouvons enfin les épreuves équestres que nous connaissons aujourd’hui : Saut d’obstacles, Concours Complet et Dressage ; dans lesquelles il est possible de remporter une médaille individuelle ou par équipes.
La Voltige aux Jeux Olympiques
Bien que cette discipline équestre ne soit plus considérée comme Olympique, elle le fût lors d’une édition des Jeux en 1920. Il était alors possible de se battre pour le titre individuel et le titre par équipes. Ces épreuves ont été dominées par Daniel Bouckaert qui remporte l’or individuel et l’or par équipes pour la Belgique. Cela fait de lui le seul Champion Olympique individuel et le seul double médaillé d’or de Voltige Equestre.
La seule discipline Olympique mixte
L’équitation est le seul sport présent aux Jeux Olympiques où Hommes et Femmes concourent dans les mêmes épreuves. Mais cette parité n’a pas toujours été de mise, l’accès aux sports équestre au niveau Olympique était réservé aux militaires jusqu’à 1948. Il faudra attendre les Olympiades d’Helsinki en 1952 pour voir l’américaine Helena du Pont, être la première cavalière à fouler une piste olympique.
Qui a reçu le plus de médailles Olympiques dans les sports équestres ?
L’athlète la plus médaillée en équitation est la cavalière de Dressage Allemande Isabell Werth. Elle totalise six médailles d’or et 4 médailles d’argent depuis sa première participation aux Jeux en 1992 à Barcelone. On reste loin de l’impressionnant record du nageur Michael Phelps et de ses 28 médailles (dont 23 en or). On notera que la performance de l’allemande est d’autant plus impressionante que l’équitation n’attribue que six médailles d’or (dont deux en Dressage) par édition alors que la natation en attribue dix-sept. Tous sports confondus, Isabell Werth se classe 21e au classement des athlètes les plus médaillés de l’histoire des Jeux Olympique.
Des records d’âges et de participations
L’équitation est un des sports qui se pratique le plus longtemps à haut niveau. Dans l’histoire des Jeux on a donc assisté à des nombres de participations records. Les frères italiens Raimondo et Piero d’Inzeo ont par exemple participé à huit olympiades de 1956 à 1972 récoltant chacun un total de 6 médailles en Saut d’osbtacles. Autre preuve de la longévité des cavaliers à haut niveau, en 2008 à Pékin où une médaille d’argent est attribuée à un Ian Millar âgé de 61 ans. Le Canadien accède à la seconde marche du podium lors de la compétition de Saut d’obstacles par équipes 36 ans après sa première participation aux Jeux Olympiques de Munich en 1972. Il sera l’athlète médaillé le plus âgé de ces Jeux. Il est aussi l’athlète comptabilisant le plus de participations aux Jeux toutes disciplines confondues !
Des épreuves parfois exilées
Dans l’organisation des Jeux, l’une des parties les plus complexes est l’accueil de toutes les délégations et de tout le public. Les sports équestres demandent beaucoup d’organisation à cause de la présence des équidés. Cela a parfois été un problème comme en 1956 lors des Jeux Olympiques de Melbourne où toutes les épreuves équestres se sont déroulées à plus de 15000km en Suède, à Stockholm. Plus récemment en 2008, lors de jeux de Pékin, les équidés n’ont pas été admis dans laville hôte à cause de contraintes vétérinaires et ont donc concourus à Hong-Kong. Lors de ces deux éditions, le problème était les conditions d’entrées des animaux sur le territoire. Par exemple, l’Australie imposait une quarantaine de 6 mois aux chevaux voulant entrer sur le territoire australien.
L’allumage de la flamme olympique
Symbole de l’ouverture des Jeux, elle relie les Jeux Antiques et Modernes depuis 1928 à Amsterdam. Mais c’est seulement depuis 1936 que son allumage fait suite à un relais d’athlète. Depuis cette édition, une multitude d’athlètes reconnus ont eu l’honneur d’être les derniers porteurs et d’allumer cette flamme lors de la cérémonie d’ouverture. Dans l’histoire des jeux, seul un cavalier eu le rôle d’allumeur de la flamme. A Stockholm en 1956, la flamme avait été allumée par le suédois Hans Wikne lorsque les épreuves équestres n’avaient pas pu se dérouler à Melbourne.
Le public serait réconforté, si les jeux pourrons se tenir au moment prévu, en ces temps où nous assistons à la mutation de coronavirus.
En ces temps de la pandémie, la tenue des jeux réalisée au moment prévu,réconforterait le public.
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