FFE | L’avenir du Groupe 1 au cœur des discussions !

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Temps de lecture :4 min de lecture

Ce midi au CSIO La Baule, de nombreux cavaliers se sont rassemblés non seulement pour participer à cet événement dont la renommée n’est plus à faire, mais aussi pour en savoir plus quant aux destins des couples appartenant au groupe 1, système élaboré en début d’année.

Equestrian News / Léa Roy – Ambiance au bord de mer

« Identifier les meilleurs et renforcer notre réservoir de chevaux. » – Sophie Dubourg

« La fédération se construit aujourd’hui autour de missions d’éducation et de formation, afin d’encadrer au mieux les compétitions sportives de haut niveau grâce au nouveau staff : Henk Nooren, Thierry Pommel et Olivier Bost. Fin 2018 – début 2019, la fédération dans une grande concertation avec les grands acteurs du sport, notamment des propriétaires, des cavaliers, et quelques organisateurs, a débouché à la création des groupes. On parle déjà de la création d’un troisième groupe : le groupe 2024, qui a pour but de préparer les chevaux pour l’échéance olympique. Le groupe 1 permet aux couples d’avoir accès aux grands événements : échéances mondiales et championnats si tout va bien (Olympiques et Europes). Il est important de mettre en avant les propriétaires des chevaux du couples du groupe 1 car ce sont des acteurs majeurs. » Sophie Dubourg, Directrice Technique National, insiste sur l’officialisation du groupe 1 car jusqu’à maintenant la liste des 16 couples du groupe n’était que provisoire. « Ces couples doivent être préparés à toutes les échéances et les critères de sélections permettent d’identifier les meilleurs et renforcer notre réservoir de chevaux.« 

« Le but est de créer une équipe de 6 à 8 cavaliers » – Sophie Dubourg

« Après cinq mois de collaborations, les stages proposés se sont révélés être efficaces et utiles, notamment ceux sur le plat. Ce travail amène ensuite le travail à l’obstacle encadré par Monsieur Nooren, et cette boucle permet une meilleure insertion dans la compétition de haut niveau. Cela apporte énormément, car la discussion est plus simple (avec les cavaliers et les propriétaires) ce qui aide à la sélection. Pour les championnats d’Europe, après Sopot le but est de créer une équipe de 6 à 8 cavaliers qui seront présélectionnés. C’est un programme à établir avec les cavaliers et les propriétaires mais aussi avec l’ensemble du staff. Nous avons beaucoup de chevaux d’expériences dont certains reviennent de blessures, ceux là sont à ménager pour les grosses épreuves. D’autres couples au contraire prennent de la maturité : Venezia et Thierry Rozier ou encore Pénélope Leprévost et Vancouver. L’idée des prochaines coupes est de faire tourner les couples qu’on a et de voir comment ils évoluent pour leur faire courir les championnats d’Europe. Tout ça ne peut pas s’effectuer sans communication et collaboration mais je suis optimiste pour le futur. De nombreux couples émergent et prennent en puissance, et il faut toujours préserver les échanges même en cas de discorde. « 

Equestrian News / Mathilde Morancey – Thierry Rozier et Venezia d’Ecaussinnes

« Connaitre et reconnaître les cavaliers, les chevaux. » – Henk Nooren

Enfin Henk Nooren prône l’importance de connaitre les cavaliers sur le terrain mais aussi à la maison pour trouver des solutions justes et adaptées aux problème rencontrés : « Le but est de connaitre et reconnaître les cavaliers, les chevaux. Pouvoir aller les observer à la maison et savoir quoi améliorer. On cherche avec le cavalier et leurs coachs à trouver les choses à améliorer. Bien-sûr, nous n’avons pas toujours toutes les solutions donc l’entraide est importante et c’est quelque chose d’important à promouvoir. »

Laisser un commentaire