TOP 10 des choses à savoir sur le Dopage !

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Sujet tabou sur les terrains de concours, effet surprise dans les résultats, le dopage est plus fréquent qu’on ne le pense. A l’occasion du Jump’In Saint-Etienne, il y a quelques semaines, Equestrian News a rencontré Jacques Nardin, vétérinaire et contrôleur antidopage sur l’évènement, et une chose est sûre, beaucoup de points sont encore trop laissée au hasard en terme de dopage. Mise au point. 

  1. Les contrôles ne se font pas que sur les grosses manifestations. Et oui !

Tu pensais y échapper dans le petit concours club 2 des écuries d’à côté ? Et bien non. Sache que les contrôles anti-dopages ne sont pas réservés aux internationaux ou aux Championnats. Et pour votre information personnelle, cette année, les CRE (comité régional) devraient faire de plus en plus de contrôles inopinés, notamment pour sensibiliser les cavaliers, souvent ignorants.

  1. Beaucoup de produits du quotidien peuvent rendre un test positif. 

Il existe un nombre incalculable de produits positifs aux contrôles anti-dopages ! Crèmes, tendilax, médicaments, faites attention à ce que vous donnez à vos chevaux. Le dopage ne se fait pas automatiquement par voie orale. Vous pouvez très bien rendre positif votre cheval en lui appliquant une crème non réglementaire. Il est donc primordiale de se renseigner sur les composants du produit avant de lui administrer. 

  1. Après usage d’Equipalazone, il faut attendre une bonne semaine pour ne plus être positif. 

Une petite colique, ou une douleur au ventre il y a quelques jours ? Faîtes attention, même si votre cheval s’est remis sur pied et est paré pour reprendre la compétition, cela ne veut pas dire qu’il n’est plus positif ! Il faut attendre jusqu’à 8 jours pour être totalement hors danger, après une injection au dosage normal.

  1. Le chocolat est dopant.

Alors oui. On met fin au mythe, mais le chocolat n’est pas que mauvais pour la santé, il est aussi dopant pour ton cheval. Au moment du contrôle, il n’est pas possible de faire de différence entre morphine et chocolat qui donneront les mêmes symptômes sur l’organisme. Désolé, mais les pépitos pour Petit Tonnerre, c’est fini.

  1. L’anti-inflammatoire ou anti-douleur est LA substance la plus utilisée dans le dopage.

D’après Monsieur Nardin, au contrôle antidopage, les anti inflammatoires/douleurs sont les substances les plus retrouvées. Si certains sont conscients d’enfreindre le règlement, d’autre sont juste mal renseignés sur le nombre de jours que l’équidé met à éliminer le médicament. 

  1. “C’est un art de faire faire pipi sur demande au cheval.”

Oui, pendant les contrôles antidopages des chevaux, le principe est le même que chez nous les Hommes. Un petit pipi dans un petit pot et une prise de sang. Essayez de faire faire pipi à petit tonnerre, là maintenant, et je vous dis tout de suite que ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple à réaliser. Et pourtant, Jacques Nardin à trouvé la solution. Comme quoi.

  1. Un pipi humain dans le box peut entraîner un test de dopage positif chez le cheval. 

Ce n’est pas une blague ! Tout le monde s’est déjà soulagé dans le box de petit tonnerre par flemme d’aller jusqu’aux toilettes. Ce n’est pas dangereux tant que vous n’avez pas consommé de substance dopante chez le cheval. On ne vous fera pas la liste, mais sachez que faire un pipi plein de café dans le box, ce n’est pas bon du tout, car oui, le café est l’une des causes de dopage assez fréquente. 

  1. Si tu te fais prendre, c’est 2 ans d’arrêt pour le cheval et pour le cavalier.

Et franchement, ça fait beaucoup pour un pipi dans le boxe, ou un granola trop chocolaté. Plus sérieusement, le dopage est très sévèrement réprimandé, il est donc important de vous sensibiliser pour ne pas vous retrouver dans une situation délicate.

  1. Si le propriétaire n’est pas le cavalier du cheval dopé, il n’est pas impacté par le contrôle.

HEUREUSEMENT. Même si le propriétaire est responsable de son cheval, malheureusement, il ne peut pas contrôler tout ce que fait le cavalier. C’est notamment le cas pour les demi-pensions, où une erreur peut vite entraîner un drame. Contrôlez donc au maximum l’entourage de votre équidé.

  1. Dans la plupart des cas, le dopage n’est pas volontaire.

Vous saviez sans doute que l’Equipalazone était positif, mais le café ou encore le chocolat, moins sûr. Dans beaucoup de cas, le dopage résulte d’un manque d’attention. C’est tout bête, mais si ‘le voisin de Petit Tonnerre est en ce moment malade, évitez de vider son médicament (carrément dopant) dans la mesure de granulé. Ça serait bête d’exposer toute l’écurie à contrôle positif.

Si vous rencontrez le moindre doute, consultez votre vétérinaire et renseignez-vous ! Parlez-en à vos responsables d’écuries. Le dopage est souvent pris à la légère, il est temps de se sensibiliser.

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