10 expressions propres à l’équitation, où comment ne pas se faire comprendre en société.

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On a tous connu ce moment un peu gênant où tu lances un « le veto est passé… il a dit que mon poney était brassicourt. » devant tout le monde au self, oubliant que tu n’es pas au club mais bien avec des amis non-initiés au poney et son lexique… les regards sont perplexes et c’est souvent compliqué d’expliquer ce qui, pour nous, semble être une expression plus que commune !

On décrypte le langage codé des cavaliers.

1- « Il a fait du bois pour l’hiver »

Non, non, on ne parle pas du bûcheron qui gère les stocks de bois pour la cheminée mais bien de toi et petit-tonnerre puisque vous avez cassé toutes les barres en bois du parcours ! Bravo… c’est pas pour tout de suite le sans-faute.

2- « T’as le cul dans la brouette »

Évidemment, les cavaliers savent que cette expression désigne une tendance récurrente à peiner à décoller son postérieur de la selle. Mais pour le reste du monde, elle désigne juste une activité méconnue aux écuries : la course de brouette. Ils sont fous ces cavaliers.

3- « Il a mis la cabane sur le chien ! ».

Souvent entendu sur les cross de complet, cette expression désigne qu’un couple a panaché sur un obstacle. L’expression s’accompagne d’un petit accent de la campagne qui transforme le « sur le chien » en « su’l chien ! ».

4- « Met la ganache à l’intérieur. »

Oui, il est important de garder le pli quand on travaille son cheval sur le plat… mais c’est parfois compliqué de ne pas faire le lien inconsciemment avec la pâtisserie et de se mettre à baver abondamment en pleine séance.

5- « Il y avait un énorme string sur mon parcours de cross. »

Ahh, le string, ce profil d’obstacle si délicat mais si drôle quand tu reconnais le parcours. Enfin, sauf si c’est toi qui doit le sauter le lendemain et que ton poney préfère visiblement les shorty.

6- « Serre tes cannes ! »

Pas d’inquiétude : personne n’a besoin de cannes ou de béquilles au club. Ce que tu entends, c’est juste ton coach qui supplie Veronica de serrer ses mollets au lieu de s’agiter ! Si on peut lui donner un conseil, il faudra faire un petit tour à la salle de sport…

7- « J’ai une bonne assiette. »

Tu pourras bien sûr t’en vanter en milieu équestre mais en société tu passeras juste pour un chineur qui a acheté une jolie assiette à l’unité dans une brocante de campagne. La retraite te guette.

8- « Strike ! »

D’habitude expression qui s’accompagne d’un cri de joie et d’un regard rempli de fierté sur le reste des joueurs, le strike en saut d’obstacles est connoté autrement… Quelqu’un peut expliquer au dossard 12 que le but n’est pas de faire tomber toutes les barres du parcours s’il vous plaît ?

9- « Elle est passagère clandestine… »

Déjà on peut voir les analyses géopolitiques s’emballer : parle-t-on de migrations, immigrations, de réfugiés climatiques ? Du calme ! On parle juste de Ruby, avec son galop 2 et son poney à 70000€.

10- « j’ai fait une georgette de l’espace sur le 5, il devait y avoir un crocodile dans le bidet… pourtant j’étais au taquet, je rentrais dans le contrat de foulées mais j’avais un peu le nez à la fenêtre et bam : j’ai été goûter le Toubain-Clément de la piste d’honneur. »

Alors là, c’est l’infarctus du cerveau, l’embolie pulmonaire généralisée, l’AVC instantané, la thrombose veineuse profonde, la crise d’épilepsie incontrôlable. Impossible pour le commun des mortels de comprendre cette phrase.

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