Flash – Les débuts de Léo Nerzic en tant que cavalier professionnel

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Léo Nerzic, #ENRider, commence l’écriture d’une nouvelle page de sa vie de cavalier comme il l’annonçait sur les réseaux sociaux voilà quelques mois. En effet, parti en stage cet été au Haras du Plessis, le jeune cavalier breton a finalement posé ses valises. Une nouvelle expérience très enrichissante pour ce talentueux cavalier rempli d’ambition.

Comme nous l’avions déjà pressenti il y a deux ans, lorsque nous l’avions interviewé, Léo Nerzic est un jeune cavalier talentueux et déterminé. Ils sont loin ses débuts sur son shetland à l’âge de 4 ans. Il faut dire que Léo Nerzic sait ce qu’il veut et se donne les moyens d’y parvenir. Pour refaire un bref historique de sa carrière sportive, c’est à poney que tout à commencé. Entrainé au départ par son père, il a progressivement évolué jusqu’au niveau Grand Prix As Excellence et pris part à des épreuves internationales. « À l’âge de 14 ans, j’ai quitté les écuries familiales en Bretagne pour aller rejoindre les écuries de la Clémenterie dirigée par Eric Denardaud« . Il intègre ensuite le Haras de Bouffemont pour continuer d’évoluer avec Daniel Biancamaria.

Parmi les poneys avec lesquels il a performé, on peut citer Callas Rezidal Z (Campione x Galathe de Lune par Caletto), Boutade Ste Hermelle (Norman Pre Noir x Tamalyse Ste Hermelle par Marlou des Étisses), Breizhad de Graffan (Urchin de Milin Avel x Quelbreizh de Graffan par Garnement la Bree) ou encore Ken Van Orchid (Kanshebber Orchid’s Celestyi par Kantje’s Ronaldo). Durant l’année 2021, il s’illustre à poney avec une sélection en équipe de France. Mais aussi à cheval, où il remporte notamment la médaille d’argent du Championnat de France Cadets associé à la toute bonne Diva de Cazeneuve, une jument de 10 ans par Eurocommerce Berlin et Unebeaker Cazeneuve par Heartbeaker. En 2022, il évolue avec Diva de Cazeneuve essentiellement sur des épreuves à 1,35 m.

Un séjour prolongé

Toujours désireux d’en apprendre plus et de se former, Léo décide de partir pour un stage au sein du Haras du Plessis pour l’été afin de découvrir le fonctionnement d’une écurie de haut niveau. « Finalement, au bout de 15 jours d’immersion, Annick et André Chanut m’ont proposé un contrat. Bien évidemment j’ai accepté. C’est selon moi la façon d’apprendre le métier ! » raconte-t-il. S’il connaissait le fonctionnement des écuries professionnelles pour avoir évolué grandit dans l’écurie familiale et évolué dans diverses, celle-ci lui permet de franchir un nouveau cap. Et, il signe là son premier contrat en tant que cavalier. « J’ai en charge les jeunes chevaux de 4 et 5 ans. Je monte également un six ans et quelques vieux chevaux lorsqu’Alexis (Deroubaix, cavalier du Haras, ndlr) ne les monte pas« . Il a ainsi eu l’occasion de monter notamment Castel du Plessis et Estoy du Plessis en concours.

Un entourage bienveillant

Léo Nerzic participe à toutes les activités sur l’installation. « Le matin, on commence à 7.30. On nourrit, on donne le foin et on fait les boxes et ensuite on commence à monter les chevaux. Après la pause déjeuner, on monte les suivants avant de faire les soins, de donner le foin et de nourrir vers 17.30. La groom d’Alexis nous aide pour les soins ». Des journées bien remplies et bien rythmées.

Après six mois d’immersion, le jeune cavalier est ravi. « Annick, André et Alexis sont exceptionnels, tant d’un point de vue humain qu’avec les chevaux » confie-t-il. Léo apprécie également de prendre de l’expérience. « En montant beaucoup de chevaux différents et de tout âge, on apprend beaucoup et plus vite que lorsque l’on en a qu’un ou deux que l’on connait par coeur. C’est très différent de faire sauter un trois ans qu’un cheval d’âge et je n’avais pas encore eu réellement cette expérience« . Il bénéficie d’un réel encadrement et accompagnement qui lui permettent de s’améliorer. « Je trouve que j’ai déjà progressé. ».

Léo Nerzic, heureux de cette nouvelle vie professionnelle avec le Haras du Plessis. © Collection privée

Des objectifs inchangés

Pour l’avenir, Léo Nerzic souhaite avant toute chose continuer de se faire plaisir. « C’est ce qu’il y a de plus important selon moi« . Cette année, il n’a pas pour objectif de courir les épreuves juniors. « Le circuit junior n’est pas ma priorité. Je vais me consacrer aux jeunes chevaux et continuer d’évoluer avec Diva, qui a pris 10 ans, en essayant d’être performant sur les épreuves à 1,35 m en essayant de passer sur 1,40 m au cours de la saison« .

Le cavalier a mis de côté ses études qu’il a longtemps suivi à distance grâce au CNED. « Je ne sais pas si c’est vraiment une bonne chose parce qu’on ne sait pas de quoi l’avenir est fait. Mais, j’ai la chance d’avoir l’opportunité de pouvoir avancer dans ma carrière de cavalier et je veux la saisir à fond » indique-t-il. Pour l’avenir plus lointain, il ne sait pas trop s’il souhaite avoir sa propre écurie ou travailler comme salarié. « Avant, je souhaitais absolument avoir mes propres installations mais actuellement, je ne sais plus trop. Les deux statuts ont leurs avantages et leurs inconvénients ».

À seulement 17 ans, le cavalier a le temps de décider. En attendant, il profite à fond de cette expérience qui lui est offerte. « Je suis très heureux de cette nouvelle page professionnelle. Je me trouve plus épanoui, plus à l’aise et mieux dans mon travail« . Une chose est sure, ce jeune cavalier à la tête sur les épaules. Volontaire et courageux, il devrait parvenir à réaliser son rêve professionnel. On lui souhaite !

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