Devenir bon perdant en 10 étapes

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Si il y a quelque chose d’encore pire qu’une défaite, c’est une défaite que l’on ne digère pas. Et pourtant, des défaites, on en connaîtra plusieurs tout au long de sa vie, donc autant s’habituer à les appréhender différemment, à voir le côté positif des choses. Voici comment devenir bon perdant en 10 étapes !

1. Chacun a son heure de gloire

Et bien heureusement ! Le succès est plus qu’éphémère, personne ne gagne à tous les coups. Ne t’inquiète pas, « la roue tourne va tourner ».

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2. Tu ne peux t’en prendre qu’à toi même

C’est très important parce que le fait d’être mauvais perdant s’accompagne souvent d’une bonne dose de mauvaise foi. Remettre la faute sur les autres ne va pas pour autant résoudre le problème, parce que ça va justement t’empêcher d’avancer !

3. Perdre est une notion subjective, surtout à cheval

Demande donc au cavalier qui montait son 5 ans dans son premier CCE le week-end dernier si il est content de sa dernière place. Tu seras surpris d’entendre que oui, grâce à tel ou tel progrès, un sans-faute, ou encore un comportement à valoriser. L’énorme point positif de notre sport c’est qu’il y a toujours du positif à tirer, même dans une contre-performance. Il faut en être conscient et réussir à se concentrer sur ces aspects.

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4. On apprend davantage en perdant

D’une victoire, on peut tirer de la joie, de la fierté ou même de l’euphorie, mais rarement des vraies leçons parce qu’au même titre que voir le positif dans une défaite semble compliqué, remettre en question une victoire est contre-intuitif au possible. Par conséquent, ce sont les performances moyennes voire franchement en deçà des espérances qui donnent lieu à la meilleure remise en question, et donc aux meilleurs apprentissages.

5. Le plaisir de gagner en sera decuplé

Tu perds, tu perds, tu perds, mais tu apprends, apprends, apprends encore. Donc tu finis par gagner ! Et là, c’est le plaisir ultime : tous tes efforts sont récompensés ! Tu pars de loin et tu le sais, tu peux mesurer précisément tous tes progrès. Être bon, c’est bien, être devenu meilleur, c’est dix fois plus savoureux.

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6. Sois heureux pour le gagnant comme tu aurais aimé qu’il le soit pour toi à sa place

Une petite leçon de bienveillance à travers ce point. Bien sûr que tu espères que le cavalier devant toi au classement se plante pour gagner des places et monter sur le podium, c’est d’ailleurs naturel. Pourtant, essaies un peu de te mettre à sa place et d’imaginer sa déception si c’était le cas. Et au contraire, si il réussit son parcours, peut-être pourrions nous être contents pour lui ? C’est son heure de gloire, ce sera la tienne un jour.

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7. Ce n’est pas la « faute de Petit Tonnerre »

C’est la plus détestable des excuses. Pas besoin de développer ce point, et si tu te retrouves dans cette phrase, pose toi des questions.

8. Sois honnête avec toi même : tu as été moins bon, c’est tout.

Ce n’est pas grave ! Franchement, pas de quoi rougir. On a tous nos jours (ou saisons) « avec » et « sans ». Il faut avant tout que tu sois serein avec le fait d’assumer que si tu n’as pas gagné c’est que tu as été moins bon que celui qui repart avec la médaille. Tu n’es pas une moins bonne personne, tu n’as pas moins de talent, il a juste été meilleur à cet instant « t ».

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9. Tu as trouvé plein de pistes d’amélioration

Ce qui rejoint un peu le point 4 : au moins, tu sais sur quoi travailler au retour du concours !

10. Ça te fait les dents

EH OUI. Parce que des défaites, tu vas en connaître plein. Autant t’habituer maintenant à les vivre, et à les surmonter. Se heurter à l’échec, il y a que ça de vrai !

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