Joolz de la Gesse, le bon élève

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Joolz de la Gesse est sans nul doute un cheval en devenir. Peut-être aurons-nous la chance de le voir évoluer à Versailles l’an prochain lors des Jeux Olympiques de Paris sous la selle de Carlos Pinto. Portrait d’un cheval prometteur.

Joolz de la Gesse est un mâle de 9 ans KWPN par Florencio 2 et V Obertje par Jazz. Il est la propriété du Haras de la Gesse avec lequel collabore la famille Pinto depuis plus de 10 ans. Il est arrivé aux écuries à l’âge de 2,5 ans. Après avoir appris les bases du métier sous la selle d’Isabelle Pinto, c’est sous celle de Carlos Pinto que cet entier prometteur a débuté sa carrière en compétition à l’âge de 6 ans réalisant deux reprises. En effet, comme à son habitude, Carlos Pinto prend le temps pour former un véritable couple avec son cheval. L’année des sept ans, il n’a couru que trois épreuves, à l’occasion des championnats, où il monte sur la troisième marche du podium. L’année suivante on retrouve le binôme prometteur notamment à Jerez de la Frontera où il remporte deux épreuves dont le prix Saint Georges avec une note de 72,868 ! « C’est la relève. Le cheval que mon père prépare pour l’avenir, notamment pour les Jeux de Paris 2024 » confie Mado Pinto.

Joolz de la Gesse, le volontaire

Mais, pour cette saison, c’est sous la selle de Mado Pinto que l’on retrouve le bel alezan à la tête si expressive. En effet, Carlos lui a prêté pour sa dernière saison dans les épreuves Jeunes Cavaliers afin qu’il vienne épauler Hot Bit de la Gesse. « Joolz, c’est le bon élève » confie Mado Pinto. « Bien qu’il ait peu d’expérience, il connaît son travail, il est volontaire et veut toujours bien faire ». Alors bien sûr, à la maison, il peut s’inquiéter de choses futiles comme bien des chevaux savent le faire. Il pourra donc avoir peur d’une poubelle qui ne serait plus exactement à la même place ou d’une flaque d’eau. Mais, dans l’ensemble, sa cavalière l’affirme, c’est vraiment un gentil cheval. « Et ce, même en concours malgré son manque d’expérience. Quand il entre en piste, il prend sur lui et se concentre sur la reprise » poursuit-elle. « C’est un cheval sensible mais assez introverti. Mais, cette sensibilité est indispensable pour faire du haut niveau. Et, il a confiance en son cavalier ».

Un cheval de famille

Et, en plus, ce n’est pas en un mais deux cavaliers en qui il a confiance. Cela ne lui a pas posé de problème de passer de la selle de Carlos à celle de Mado. « L’avantage c’est que je le connais bien. Quand mon père était en déplacement c’est moi qui le montais. Avant c’était essentiellement en stretching mais cette année je travaille les éléments des reprises Jeunes Cavaliers pour les concours. Il a fallu un peu de temps pour qu’il réponde à mes aides car il connaît très bien mon père, mais comme il veut toujours bien faire ça a aidé. C’est pour cela que ça a marché si bien et si vite ». Et d’ailleurs, les résultats le montrent bien. Depuis le début de la saison Mado et Joolz sont classés à chaque sortie et remportent même la RLM Jeunes Cavalier au Mans avec la note de 73.658 !

Joolz de la Gesse est donc un nom à retenir. Il est certain que nous le verrons prochainement rivaliser avec les meilleurs sur les carrés de dressage. Peut-être même dès l’an prochain à Paris ! Bien qu’il soit sur les listes Espoir JOP 2024 de la FFE avec Mado, c’est bien avec Carlos Pinto que l’alezan tentera d’atteindre le graal. Mado, elle, tente d’arriver au plus haut avec son Sirano de Luxe. Avec Isabelle Pinto, elle aussi au plus haut niveau, ça pourrait faire trois Pinto dans l’équipe Olympique… incroyable, non ?

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