Les comportements du cheval au box nous en disent beaucoup…

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Une étude réalisée publié en 2022 et réalisée en 2016 en Pologne par Agnizeska Ziemianska et Iowana Rosempolska et publiée par l’ « Institute of Biological Basis of Animal Production, Faculty of Animal Sciences and Bioeconomy » s’est en effet intéressée aux comportements des chevaux aux boxes.

La question était de savoir si ces comportements quotidiens permettaient de prédire les réactions du cheval sous la selle. Menée sur une période de plus de 6 mois, l’étude se base sur les données rapportées par les palfreniers et/ou grooms – personnes qui ont des contacts quotidiens avec lesdits chevaux. 60 équidés de race Malopolski ont été inclus dans l’études, âgés de 5 à 15 ans.
Il est important de préciser certaines conditions : les chevaux allaient au paddock 3 à 8 heures par jour et étaient montées 1 à 3 heures, à but de loisir uniquement.

Les comportements observés étaient rapportés et un score y était associé. Par exemple, si un comportement agressif (essayer de mordre, taper dans le mur, …) était démontré pendant la distribution de la nourriture, 1 point s’ajoutait au score.

À l’issue de cette étude, les chercheuses en arrivent à deux conclusions principales.

Un comportement agressif avant la distribution de la nourriture…

… peut prédire une agressivité pendant la séance. Dans tous les cas, de tels comportements sont symptomatiques d’un inconfort – sans pour autant en identifier la cause. Et, logiquement, l’inconfort et l’anxiété qui se révèlent dans ces réactions inappropriées se traduisent également sous la selle.

Le pansage, un moyen de prédire la « qualité » de la séance ?

D’après les résultats, il y a un fort lien entre le comportement et les signes d’anxiété montrés par le cheval pendant la préparation et ses réactions pendant la séance. Moins il est à l’aise pendant le grooming, plus il est à même d’avoir des comportements dangereux ou inattendus sous la selle.
Ces résultats, au delà de notre pratique individuelle, prévient les centres équestres qu’un cheval qui présente ces comportements ne devrait pas être monté par un cavalier inexpérimenté, pour sa propre sécurité.

Observer un cheval pendant sa préparation donne aussi des indices sur la manière dont il perçoit l’individu qui s’en occupe. En effet, un cheval apprend en accumulant les expériences positives ou négatives et son comportement évolue chaque fois que son environnement donne une nouvelle réponse à un stimuli (Mendl et al. 2009). En accumulant les interactions positives, le cheval se tranquillise. Au contraire, un cheval qui a multiplié les interactions négatives dans le passé sera plus à même d’avoir un comportement anxieux (McLean et Christensen, 2017).

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